Indienreise, Gilles Monnier écrit

21.10.03 10:33, Billing

21.10.03 10:33, Billing

21.10.03 11:14 , Nicolas

21.10.03 11:14 , Nicolas

21.10.03 12:40, N 32:07.266 E 76:57.245, 4439 m, zweite Querung, Blick nach SO

21.10.03 12:40, N 32:07.266 E 76:57.245, 4439 m, zweite Querung, Blick nach SO

Bonjour à tous. Je me présente, Gilles Monnier de Lausanne, au bord du lac Léman. Et au pied des Alpes.

Mais l’attrait de l’Inde et les dimentions de l’Himalaya ont changé ma vie depuis unes douzaine d’années. La region de Bir est définitivement une des meilleures de la region des contreforts Himalayens. Et en premier lieu pour une raison toute simple, la merveilleuse route qui nous mème au sommet tous les matins. La volonté et le désir de relier la Kangra vallée et la Kullu vallée m’habite depuis de nombreuses années. Je dirais mème plus depuis que Andy. Bruce et Debu l’ont fait il y à un an et demi au printemps. Que faut-il pour faire un vol engagé dans l’himalaya?

Dabord, il faut y être, puis il faut vraiment en avoir envie, et finalement je crois sincèrement que d’être un peu fou peut aider. Une fois que tous ces éléments sont réunis, il suffit de respirer calmement par le nez et de crocher quelques thermiques. Un premier jusque à la crète et au premier plafond de 3500 m, puis traversée de la rivière Uhl et racrochage facile sur des faces sud, Boum jusqu’à 4100. Là je suis une crète qui ne donne pas du tout envie de top lander sur 1 km en montant tout du long. Plafoud à 4500 m pour traverser la Barot et remontée sur le fond de la vallée de Log. A ce niveau, le paysage devient lunaire, comme au Ladak, et le sentiment de responsabilité sur son futur total. Intense, total, pour quelques kilomètres, voler sans faute car la faute n’est plus admise. Puis la grosse bascule après un dernier thermique qui me secoue jusqu’à 4650 m, direction Bara Gra, un vieux fort sur une crète à 3200 m. Là rien que des turbulances pour m’enbèter, je dégage sans refaire de gain. La crète suivante, pas le choix, il faut crocher du thermique couché par un vent d’ouest, lutte, gain jusqu’à 3800 m puis top landing. Et je me rends compte que la brise hurle à 40 km/h. Après une pause épicée et essouflée, renvol et traversée de la Kullu. La suite je ne la détaille pas mais sachez qu’elle à aider à évacuer une demi-tonne de frustration sur mes antécédants.de marche et vol passés. Attérissage à Solang Nala, r.a.s.

Un mythe est tombé, pas grave, nous avons tout l’Himalaya pour en créer d’autes. Surtout n’oubliez pas!! Jai Bollé Ram.